Comment choisir un bon ostéo ?

Les critères à prendre en compte pour choisir un ostéo

L’ostéopathie est une médecine douce fondée sur des manipulations osseuses ou musculaires. Elle est exclusivement manuelle et lève en particulier les blocages articulaires du corps pour lui permettre de mieux fonctionner. Elle agit à distance sur les principaux organes du corps humain, à partir du système musculo-squelettique. Pour ce faire, elle utilise des techniques de pression, d’élongation ou de torsion. Vous pouvez donc consulter un ostéopathe pour guérir plusieurs maux. Cependant, il est important de bien choisir votre professionnel. Pour ce faire, retrouvez dans cet article les critères à prendre en compte.

Tenir compte de ce qu’il soigne et ce qu’il ne soigne pas

L’ostéopathe est un professionnel qui se charge d’identifier les problèmes fonctionnels et de les soigner par des techniques manuelles. Il peut s’agir de :

  • Troubles musculo-squelettiques ;
  • Troubles digestifs ;
  • Problèmes liés à l’appareil circulatoire…

Aussi, la douleur peut être aiguë ou chronique. Dans tous les cas, l’ostéo est tenu de vous orienter vers un médecin dès lors que les symptômes dépassent son champ de compétences, deviennent persistants ou s’aggravent. En effet, comme mentionné ci-dessus, l’ostéopathie se classe parmi les médecines douces. C’est-à-dire celles alternatives et complémentaires.

En aucun cas, l’ostéopathe ne peut prétendre pouvoir guérir des maladies graves telles que le cancer. Si vous vous retrouvez face à un ostéo qui vous fait de telles promesses, méfiez-vous. Par contre, il peut intervenir, parfois, en complément d’un traitement, afin de soulager certains troubles liés à la maladie. Mais même dans ce cas, c’est uniquement après avis du médecin traitant. Méfiez-vous donc des charlatans qui promettent monts et merveilles, notamment de vous soigner à distance. Cliquez pour en savoir plus.

Tournez-vous vers un ostéo qui effectue un bilan complet dès la première consultation.

L’ostéopathe dispose d’une approche globale du corps humain. C’est pour cette raison qu’à la première consultation, il doit effectuer une révision complète du corps. Celle-ci commence par un questionnaire détaillé sur les antécédents du patient. Quelles sont les maladies dont il souffre, a-t-il déjà subi une opération, quel traitement suit-il, son activité professionnelle et ses loisirs… D’ailleurs, il demande le dossier médical et les éventuelles radios du patient. Tout ceci lui permettra de s’assurer que l’ostéopathie n’est pas contre-indiquée pour le malade.

Après le questionnaire vient l’inspection. À cette étape, l’ostéopathe ne fait pas tout de suite allonger le patient. Il observe d’abord comment il se tient debout, se penche en avant, etc. À cet effet, le patient doit être en sous-vêtements pour qu’il puisse voir comment son corps se comporte. Il se focalise sur :

  • Les vertèbres ;
  • Les muscles ;
  • Les articulations…

Ensuite, il réalise des tests de mobilité de la tête aux pieds, en passant par le rachis et la colonne vertébrale. Son objectif est de déceler d’éventuels points de blocages, quel que soit le motif de consultation.

À l’issue de la première consultation, et au cours des suivantes, l’ostéopathe procède aux réajustements nécessités par les troubles détectés. La manipulation se fait toujours en douceur. Elle ne doit ni être forcée ni provoquer de douleurs. Toutefois, certaines articulations peuvent parfois craquer. Par ailleurs, une bonne consultation ostéopathique doit durer au moins 30 minutes.

Choisir un ostéopathe qui dispose d’un diplôme reconnu

Pour pouvoir utiliser le titre d’ostéopathe, il est indispensable d’être titulaire d’un diplôme spécifique délivré par un établissement reconnu par le ministère de la santé. Ou encore, il doit avoir obtenu son autorisation pour exercer. Il existe plusieurs profils d’ostéopathes. Certains sont exclusivement ostéopathes en ayant suivi uniquement le cursus. D’autres par contre sont d’anciens professionnels de la santé comme le médecin, le kinésithérapeute, l’infirmier, la sage-femme, etc. Toutefois, vous retrouvez d’autres qui exercent les deux spécialités en parallèle.

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